Category Archives: anti-cholestérol

Les jaunes d’œuf sont bons pour la santé


Un gros œuf contient 190 mg de cholestérol. Les autorités sanitaires recommandent de consommer au maximum 300 mg par jour de cholestérol alimentaire, pour éviter les maladies cardiaques.

Cela veut dire que si vous mangez deux œufs par jour, vous dépassez déjà largement la limite, y compris en vous abstenant de toute autre source de cholestérol (andouillettes, saucisson, pâté, foie, beurre, mayonnaise, fruits de mer…). 

Une réputation lamentable

Les jaunes d’œufs ont donc une réputation lamentable dans les cabinets des médecins et les hôpitaux. En août 2012, une campagne médiatique mondiale a même répandu l’idée que le jaune d’œuf était presque aussi nocif que la cigarette ! (1)

Nulle surprise, dans ces conditions, que cet aliment pourtant délicieux soit aujourd’hui repoussé avec horreur par la majorité des personnes cherchant à conserver une bonne santé.

Je ne l’ai pas encore vu en France mais, aux Etats-Unis, tous les restaurants proposent, moyennant paiement d’un supplément (!), des omelettes sans jaune d’œuf, faites à partir du blanc uniquement. Je n’ai évidemment pas essayé mais à en juger par l’aspect, cela paraît très mauvais. 

Lutter contre le racisme anti jaune

Car je considère pour ma part que toutes ces calomnies contre le jaune d’œuf sont scandaleuses.

De tous les produits animaux, l’œuf est celui qui est le plus naturellement fait pour être consommé. En manger ne nuit en rien à l’animal qui l’a pondu. Vous n’avez même pas à le traire.

Et il est excellent pour la santé :

Une consommation importante de jaunes d’œufs diminue le risque d’accident vasculaire cérébral hémorragique de 25%. Il s’agit d’une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal, et reposant sur les données collectées auprès de 4 millions de personnes, ce qui est énorme. Ces résultats peuvent donc être considérés comme très fiables. (2)

Le jaune d’œuf est l’aliment le plus riche en choline, dont il contient 125 mg. La choline est un nutriment essentiel d’importance critique pour la formation du cerveau des nourrissons, mais également nécessaire à l’entretien des fonctions cérébrales à l’âge adulte.

La choline ralentit l’évolution de la maladie d’Alzheimer et de la démence. Elle est le précurseur de l’acétylcholine, un neurotransmetteur qui joue un rôle particulièrement important dans le contrôle musculaire et la mémoire. Récemment des chercheurs psychiatres de l’université du Colorado aux Etats-Unis ont même montré qu’une supplémentation en choline chez des femmes enceintes pourrait permettre de diminuer le risque pour l’enfant de développer la schizophrénie, une maladie psychiatrique grave pour laquelle il n’existe aucun traitement curatif ! (3) Elle sert aussi à la synthèse de la lécithine (ou phosphatidylcholine), un constituant indispensable des membranes cellulaires et un composant de la bile qui favorise la digestion des lipides. (4) Votre cerveau a besoin, chaque jour, de 500 mg de choline.

Le jaune d’œuf contient également de la lutéine, qui aide à réduire les risques de dégénérescence maculaire, la principale cause de cécité chez les Français de plus de 65 ans. La luétine est un antioxydant qui semble bloquer ou réduire les effets néfastes des radicaux libres dans différentes parties du corps. Les radicaux libres peuvent être impliqués dans un grand nombre de maladies chroniques. La lutéine des jaunes d’œufs est en outre mieux absorbée que celle des légumes verts feuillus.

Un autre apport du jaune d’œuf, plus méconnu, est d’améliorer les performances sportives :

Selon de nombreux experts comme Julien Venesson, auteur de « Nutrition de la Force » ou Michael Gundill, auteur du « Guide des compléments alimentaires pour sportifs », une alimentation riche en cholestérol permet d’accélérer les gains de force et de masse musculaire dans le cadre d’un entraînement physique : notre organisme utilise le cholestérol pour réparer les lésions aux fibres musculaires consécutives à un entraînement, ce qui permet d’accélérer la récupération et donc la progression. Ces observations expliquent aussi pourquoi les médicaments anticholestérol, les statines, ont pour effet secondaire de diminuer la force musculaire et de donner des courbatures : le manque de cholestérol fragilise vos muscles ! 

Les anti-jaunes d’œuf vous mentent !

De plus, les études qui affirment que les œufs sont mauvais pour la santé ne sont pas sérieuses car elles se fondent sur des hypothèses erronées.

Elles affirment faussement que :

  1. le cholestérol alimentaire augmente le taux de cholestérol sanguin. Dans une très large mesure, cela est faux, car le cholestérol dans le sang est fabriqué majoritairement par le foie ;
  2. le cholestérol est la cause des maladies cardiaques. Cela est faux également, des voix de plus en plus nombreuses le reconnaissent enfin ouvertement, bien que ce secret de polichinelle soit connu depuis des dizaines d’années dans les milieux informés de la santé naturelle. Le cholestérol est une maladie inventée, ou en tout cas promue, par les laboratoires pharmaceutiques pour faire avaler à des gens bien portants des médicaments anticholestérol qui leur provoquent des problèmes musculaires et des troubles de la mémoire, sans pour autant réduire leur risque cardiaque. (5)

Le jaune d’œuf enfin réhabilité

Que les jaunes d’œufs ne sont pas dangereux pour la santé a d’ailleurs été démontré par une étude autrement plus sérieuse que les précédentes, et qui vient de paraître enfin dans le British Medical Journal. (6)

Il a été démontré que les études montrant une quelconque dangerosité des jaunes d’œufs ne s’appuient en fait que sur les données correspondant aux personnes diabétiques. Il n’y a donc que si vous souffrez d’un problème de diabète, donc que votre corps ne produit pas assez d’insuline, ou que vous avez développé une résistance à l’insuline, que les jaunes d’œufs augmentent votre risque cardiovasculaire.

Dans les autres cas, on sait maintenant que la consommation de jaunes d’œufs n’a aucun lien avec le risque de maladies cardiovasculaire. 

Un bémol

Le seul bémol que je tiens à apporter, et il est important, est qu’il est très important de choisir des œufs de bonne qualité. Consommez toujours, si possible, des œufs de poules élevées en plein air et nourries avec des aliments biologiques, notamment des graines de lin.

Lorsque l’élevage est bio, les poules peuvent se nourrir de bestioles dans la nature (vers, etc) qui peuvent représenter une source d’oméga-3. Il est aussi probable que, comme l’homme, une poule qui a un peu plus d’activité physique fabrique naturellement plus d’acides gras oméga-3 à longues chaînes que des poules malades enfermées dans un hangar.

Enfin, les graines de lin, riches en oméga-3, sont mieux digérées par l’estomac des poules que par celui des hommes. Les oméga-3 se retrouvent donc dans le jaune d’œuf bio, puis dans votre organisme.

N’ayez donc plus de scrupule à vous régaler d’omelettes, d’œufs brouillés, d’œufs au plat sans oublier bien sûr, mon préféré, l’œuf à la coque.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Nourritures sacrées et autres aphrodisiaques


L’idée de base est simple : pour un désir puissant, il faut une nourriture puissante, et ce n’est pas un hasard si la plupart des langues utilisent le mot « appétit » pour parler à la fois de la nourriture et du désir sexuel. 

Qu’est-ce qu’une nourriture « puissante » ? C’est en général ce que votre diététicien essayera de vous interdire, les nourritures riches en graisses et en cholestérol, comme les œufs, le beurre, la crème, la viande rouge, les morceaux gras de la volaille, les poissons, les crustacés. 

Ces aliments sont appréciés par les cultures traditionnelles du monde entier comme favorisant la force, le désir et la fertilité, ce qui semble logique puisqu’une libido active est nécessaire aux personnes qui souhaitent procréer.

Malheureusement, les membres en blouse blanche de la police de la santé répandent des horreurs sur ces aliments, et font une propagande pour les régimes pauvres en graisse et riches en céréales complètes et en soja. Les résultats parlent d’eux-mêmes : une épidémie de fatigue, d’anxiété, d’infertilité, de malaise et de baisse de la libido. Et ce n’est pas étonnant. Ces recommandations anti-graisses défient le bon sens : si les graisses sont si mauvaises, pourquoi la plupart des aliments qui nous attirent en contiennent-ils tellement ? Dame-Nature se serait-elle trompée ? A-t-elle décidé de nous faire tous mourir de maladies cardiovasculaires ? Et nos ancêtres, partout dans le monde, se trompaient-ils tous lorsqu’ils festoyaient de nourritures riches et grasses ? Cela paraît peu probable, et je vais vous dire pourquoi : 

Le cholestérol, c’est bon

Commençons par le cholestérol : la grande presse s’est enfin fait écho de ce que nous répétons depuis des années. Le cholestérol n’est pas un ennemi pour notre corps, c’est au contraire notre meilleur allié pour la santé. 

Le Professeur Philippe Even explique dans Le Nouvel Observateur du 14 février 2013 : 

« Le cholestérol est la plus noble, peut-être la plus belle et la plus indispensable de nos molécules. Elle a joué et joue encore un rôle essentiel dans l’évolution de la vie sur terre et dans la protection de nos cellules contre l’oxygène, qui tend à les brûler. Aujourd’hui, elle assure la robustesse des membranes de nos milliers de milliards de cellules. En particulier musculaires, cardiaques et nerveuses. Elle permet la stabilité des récepteurs hormonaux, immunologiques et neurologiques.

Sans cholestérol pas de récepteurs, pas de signaux, pas de communication entre les cellules. Le cholestérol est aussi un transporteur de graisses, mais il n’est pas une graisse. Il est aussi à la source de la cortisone, l’hormone du stress, de toutes les hormones sexuelles mâles et femelles, de la vitamine D, qui protège notre squelette. En outre, c’est la plus difficile à fabriquer des molécules, 36 étapes chimiques successives, de l’orfèvrerie. »



Et en effet, le cholestérol est à la racine de l’arbre dont les branches sont nos hormones. Sans cholestérol, pas d’hormones sexuelles. Et même si l’image est frappante, n’oubliez pas que le cholestérol ne pousse pas dans les arbres ni dans les plantes ; on ne le trouve que dans les nourritures d’origine animale. Il abonde dans les aliments traditionnels comme le caviar, les huîtres, la viande rouge, le foie et les autres abats, la crème et le beurre, et c’est la raison pour laquelle ces aliments sont réputés rendre puissant et fertile. 

N’ayez pas peur des graisses saturées

Les graisses saturées vous font peur ? La science dit que vous en avez aussi besoin. Les membranes des cellules dépendent des graisses saturées pour leur structure, plus les acides gras essentiels oméga-3 et oméga-6 pour la flexibilité membranaire. Les deux sont nécessaires pour que la membrane puisse faire pénétrer les nutriments mais bloquer les toxines. Les acides gras trans qu’on trouve dans certains aliments industriels rendent la membrane rigide, et les acides gras polyinsaturés des huiles liquides la rendent molle. 

Lorsque vous ne mangez pas les quantités adéquates de graisses saturées, votre corps force le cholestérol à pénétrer dans la membrane pour sauver la vie de la cellule, diminuant ainsi le taux de cholestérol total. Loin d’être bénéfique, cela provoque un état d’urgence : lorsque le cholestérol est utilisé à maintenir l’intégrité des cellules, il n’est plus disponible pour produire des hormones. 

Les graisses saturées favorisent la production d’hormones, de prostaglandine et le fonctionnement du système immunitaire et du cerveau. Dans la mesure où le cerveau contient plus de 60 % de graisse et de cholestérol, comment se portera-t-il s’il est engorgé d’huiles végétales rances et d’acides gras trans ? Ou réduit à la famine par un régime pauvre en graisse ? Woody Allen appelait son cerveau son « second organe préféré ». Et moi, je vous dis : « Aimez-le, et nourrissez-le ». 

Les bonnes graisses et le cholestérol sont aussi l’arme fatale contre les dépendances en tout genre, dont la dépendance au sucre et au grignotage. Elles aident à équilibrer le taux de sucre dans le sang et vous apportent énergie mentale et physique toute la journée. Parce que les graisses restent bien plus longtemps dans votre estomac que les glucides et les protéines, elles seules vous donnent le sentiment de satiété et de plénitude nécessaires pour vous sentir bien après un repas, et penser à autre chose qu’à la nourriture, pour vous consacrer à des activités productives. Elles sont donc essentielles pour maintenir un poids idéal. 

Fuyez les produits allégés

Malheureusement, beaucoup de personnes préoccupées par leur santé craignent la bonne nourriture traditionnelle à cause du marketing généralisé en faveur des produits allégés, abusivement présentés comme meilleurs pour la santé. Des images de femmes sveltes sont utilisées pour en faire la promotion, bien que ce ne soit pas en consommant ces produits qu’elles aient atteint ce résultat. Comble de la mauvaise foi, ces produits sont souvent présentés comme augmentant la capacité de séduire. La réalité, c’est que beaucoup de nos aliments industriels « bons pour la santé » ont en fait été créés dans le but inverse !

Sylvester Graham au 19e siècle et John Harvey Kellogg, inventeur des Corn Flakes au début du 20e siècle, appelaient à la consommation de céréales riches en fibre pour tuer la libido et mettaient en garde contre la viande en associant le régime carnivore à des pensées et un comportement bestial !

Réciproquement la consommation de maïs conduit à un mode de vie bovin. Je n’invente rien. En Asie, les moines zen utilisent depuis longtemps le soja pour mieux respecter leurs vœux de célibat. La consommation de tofu semble en effet diminuer les « mauvaises » tendances. Les femmes japonaises ont aussi appris que leur meilleure revanche contre les maris volages est de les bourrer de tofu. Quoi de mieux pour tuer le désir ?

Que reste-t-il à savoir sur les nourritures sacrées pour la fertilité ? Abandonnez le pain, et les aliments faits à base de blé raffiné. Oubliez le sucre et tous les aliments contenant du sirop de glucose. Tous les aliments allégés sont à laisser de côté, surtout lorsqu’ils contiennent de l’aspartame. Et en ce qui concerne le chocolat, il est certain qu’il peut donner du plaisir mais choisissez plutôt pour vos moment d’intimité un homme ou une femme en chair et en os.

Et pour conclure, votre maman avait raison : mangez vos légumes. Ajoutez du beurre ou un bon assaisonnement d’huiles crues (olive et colza), du vinaigre de cidre, et évitez les assaisonnements tout fait. Et si vous avez toujours peur du beurre, utilisez de la crème.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis (D’après Kaayla Daniel, Sacred Foods and Other Aphrodisiacs.) 

Cholestérol, des médicaments qui entretiennent la maladie

Le système médico-pharmaceutique veut persuader les populations que le cholestérol est une cause majeure d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux (attaques cérébrales), c’est faux !

Pourquoi raconte-t-il ça ? Pour vendre plus de médicaments anti-cholestérol, les statines.

Une personne de plus de 45 ans sur trois, en France (soit huit millions de personnes) prennent des statines. Cela coûte une fortune à la Sécurité Sociale (un milliard d’euros par an). Les ventes augmentent depuis 10 ans.

Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est que le cholestérol n’est pas un poison. Et les personnes sous statines mettent leur santé en danger, parce que ces médicaments s’accompagnent d’une liste longue comme le bras d’effets secondaires débilitants – de l’insuffisance cardiaque aux douleurs musculaires, en passant par les pertes de mémoire et les lésions du foie.

En revanche, une étude publiée dans l’American Heart Journal (Janvier 2009) analysant 137 000 patients admis dans des hôpitaux aux Etats-Unis avec une crise cardiaque a démontré que près de 75 % avait un taux de cholestérol « normal ».

Une conspiration pour vous maintenir malade

Pourquoi ni les médecins, ni les chirurgiens, ni les hôpitaux, ni les sociétés pharmaceutiques – et si peu de personnes dans les professions médicales – n’acceptent de dire la vérité sur les statines ?

Pourquoi ne veulent-ils pas que vous sachiez que les médicaments qui diminuent le taux de cholestérol provoquent de si nombreux effets secondaires, sans pour autant protéger contre les maladies cardiovasculaires ?

Il y a plusieurs raisons.

D’une part, ce serait des milliers de grands cardiologues et de grands professeurs de médecine qui devraient publiquement reconnaître qu’ils se trompent depuis trente ans et ça, croyez-moi, ce n’est pas facile… Actuellement, toute personne critiquant ces politiques ou en désaccord avec elles est étiquetée comme hérétique, ignorée et ridiculisée. L’extraordinaire livre du cardiologue Michel de Lorgeril sur les moyens naturels de prévenir l’infarctus, qui vient de paraître, a été totalement ignoré par la presse. Uniquement parce qu’il dénonce, arguments scientifiques à l’appui, une vérité qui dérange trop le monde médical.

Michel de Lorgeril est pourtant chercheur au CNRS et il a écrit des centaines d’articles dans les plus grandes revues scientifiques. Son livre contient toutes les informations les plus en pointe sur la recherche, et d’innombrables conseils vitaux et rassurants pour les personnes qui craignent pour leur cœur et leurs artères. (Pour en savoir plus, cliquez ici).

Vu l’importance de ces révélations pour des millions de malades en France, ce silence des médias est inexplicable.

D’autre part, la médecine est devenue, malheureusement, un affaire de gros sous. Et si vous ne prenez pas de médicaments… ou si vous prévenez les maladies ou si vous guérissez vous-même naturellement… ni eux ni ne gagneront pas un centime.

Le nutriment qu’ils veulent vous cacher

Parmi les effets indésirables des statines, un des plus pernicieux est que votre organisme est significativement vidé de ses réserves de coenzyme-Q10 (CoQ10).

Le CoQ10 intervient dans vos mitochondries, qui sont les petites centrales électriques fournissant à vos muscles l’énergie qui leur permet de se contracter.

Or, quel est le principal muscle de votre organisme, celui dont vous avez le plus besoin ? C’est votre cœur, évidemment.

Le CoQ10 est indispensable au fonctionnement des muscles, et votre cœur est votre muscle le plus vital.

Prétendre soigner votre cœur en vous vidant de vos réserves de CoQ10, c’est comme si un garagiste escroc vous trafiquait le moteur de votre voiture en vous promettant de meilleures performances, tout en vous volant, derrière votre dos, l’essence du réservoir !!

Si vous prenez des médicaments qui vous font baisser votre taux de CoQ10 – et c’est le cas de la plupart des médicaments qui font baisser le cholestérol – il est important de compenser en prenant des suppléments de CoQ10 par voie orale.

Trop peu de médecins en informent aujourd’hui leurs patients. C’est inacceptable.

Le cholestérol est bon pour la santé

Le cholestérol est souvent vilipendé par l’establishment scientique et médical, mais le fait est que c’est un composant essentiel de votre corps. En fait, des niveaux réduits de cholestérol sont corrélés à des problèmes de santé, en particulier des hémorragie cérébrale (attaque), autrement dit une artère qui éclate dans votre cerveau provoquant un saignement qui provoque instantanément une paralysie (ou rend aveugle, fait perdre la mémoire, etc.).

Mais un taux de cholestérol réduit a aussi été mis en relation avec un risque plus élevé de cancer.

Le lien entre risque de cancer et cholestérol bas a été établi de façon récurrente par les études scientifiques, à tel point qu’il faut considérer comme absurde et dangereux de se réjouir d’avoir un cholestérol bas, et plus encore de chercher à l’atteindre par une alimentation pauvre en graisses ou, pire encore, par des médicaments.

Certains scientifiques ont essayé de démontrer que ce lien entre faible cholestérol et risque plus élevé de mortalité était le résultat d’une « causalité inverse ». Autrement dit, ce seraient les maladies chroniques comme le cancer qui seraient la cause de la baisse du taux de cholestérol, et non l’inverse (hypothèse d’Iribarren).

Mais cette hypothèse a été écartée après plusieurs études épidémiologiques, qui ont suivi sur de longues périodes (19 et 20 ans) des personnes ayant un faible taux de cholestérol. (1)

Pour un bon taux de vitamine D, vous avez besoin de cholestérol

Une explication possible de ce lien entre faible taux de cholestérol et cancer, est que le cholestérol est l’ingrédient de base de la vitamine D ; la vitamine D est en fait du cholestérol qui a subi une modification chimique dans la peau sous l’effet des rayons du soleil.

Or, la vitamine D joue un rôle crucial dans la régulation de la reproduction cellulaire. Un manque chronique de vitamine D peut favoriser le développement anarchique des cellules, et donc de tumeurs cancéreuses.

Un autre indice que le manque de cholestérol peut provoquer le cancer est qu’une étude sur quatre ans a établi que la combinaison de deux médicaments anti-cholestérol, la simvastatine et l’Ezétimibe, était aussi corrélée avec un risque augmenté de cancer. Lorsqu’ont été utilisés les résultats de trois études dans lesquelles la simvastatine et l’Ezétimibe étaient prises en association, le risque de décès par cancer était augmenté de 45 %.

Mais ce résultat a été mis de côté par les scientifiques qui, de façon surprenante, l’ont attribué au « hasard ».

A noter qu’un dossier Santé Nature Innovation sur le cholestérol a été publié au mois de février 2012. C’est, à ma connaissance, la meilleure synthèse qui ait été faite sur le sujet, dans un style facile et agréable à lire.

Vous pouvez recevoir ce dossier aujourd’hui, si vous vous abonnez à Santé Nature Innovation. Pour cela, cliquez ici.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

**********************

Sources de cet article :

(1) Alawi A, et al. Statins, Low-Density Lipoprotein Cholesterol, and Risk of Cancer. Journal of the American College of Cardiologists 2008;52(14):1141-7

– Yang X, et al. Independent associations between low-density lipoprotein cholesterol and cancer among patients with type 2 diabetes mellitus. Canadian Medical Association Journal 2008;179(5):427-437

– Schatzkin A, et al. Serum cholesterol and cancer in the NHANES I epidemiologic followup study. National Health and Nutrition Examination Survey. Lancet 1987;2:298-301

– Rossebo AB, et al. Intensive lipid lowering with simvastatin and ezetimibe in aortic stenosis. N Engl J Med. 2008;359(13):1343-56

– Peto R, et al. Analyses of cancer data from three ezetimibe trials. N Engl J Med. 2008;359(13):1357-66

Cholestérol : le vrai/faux des aliments à consommer

Oeufs, fromage, viennoiseries… les idées reçues sur ce qu’il faut ou ne faut pas consommer quand on a du cholestérol sont légion. Découvrez les aliments à privilégier ou ceux qu’il vaut mieux éviter pour réduire son taux de cholestérol.

Il faut bannir les oeufs…

Il faut bannir les oeufs…

FAUX – L’idée est répandue qu’ il ne faut plus manger d’oeufs quand on a du cholestérol. L’oeuf n’est pourtant pas aussi calorique qu’on le croit : 60 kcals pour le jaune et 20 kcals pour le blanc. Il possède certes, des lipides saturés en partie responsables des maladies cardio-vasculaires, mais en quantité bien plus faible que dans certains autres aliments. A titre de comparaison, un oeuf dur (environ 50 g) contient 5,3 g de lipides contre 18 pour 50 g de chips.

Le poisson est un allié anti-cholestérol…

Le poisson est un allié anti-cholestérol…

VRAI – Les bienfaits anti-cholestérol du poisson étant reconnus, les nutritionnistes conseillent d’en consommer 2 à 3 fois par semaine.
Riche en Omégas-3, le poisson, et surtout les poissons gras, protège desmaladies cardio-vasculaires en faisant baisser le taux de triglycérides dans le sang. Des gélules d’Omégas-3 ou d’huile de poisson peuvent être prises en complément si besoin.

Il ne faut plus manger de fromage…

Il ne faut plus manger de fromage

FAUX – Comme pour les oeufs, tout dépend de la quantité consommée. Dans un régime anti-cholestérol, il est impératif de limiter l’apport en acides gras saturés. Bien que lefromage en contienne également, on peut continuer d’en manger si sa consommation quotidienne ne dépasse pas 40 g par jour pour un homme, et 30 g pour une femme (environ 1/8ème de camembert). Il vaut mieux privilégier les fromages les plus faibles en matières grasses (chèvre, mozzarella, etc…) et éviter ceux à pâte dure car il s’agit des plus riches en graisses.

Il faut miser sur les céréales complètes…

Il faut miser sur les céréales complètes…

VRAI – En cas d’hypercholestérolémie, privilégier les céréales complètes aux céréales raffinées dans le pain, les pâtes et le riz constitue un atout pour lutter contre le cholestérol. Riches en fibres solubles, et particulièrement en béta-glucanes, les céréales entières ont vu leurs effets prouvés scientifiquement. Santé Canada, en révèlant les résultats d’une trentaine d’études portant sur les produits d’avoine (son, flocons…), a d’ailleurs mis en évidence l’impact bénéfique des fibres solubles sur le mauvais cholestérol (LDL) et sur le cholestérol total.

Le soja est un allié incontournable contre le cholestérol…

Le soja est un allié incontournable contre le cholestérol…

VRAI – Le soja (ou soya) contient des protéines qui permettent de réduire le taux de lipides dans le sang. Une consommation quotidienne de 25 g minimum de protéines de soja alliée à une alimentation faible en gras fait baisser le taux de cholestérol de manière considérable. A cet égard, laFood and Drug Administration (FDA) autorise depuis 1999 l’utilisation d’un label soulignant ses bienfaits santé.

Il faut dire oui à l’huile d’olive…

Il faut dire oui à l’huile d’olive…

VRAI, mais… – A la base durégime méditerranéen qui vise à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires, l’huile d’olive permet de diminuer le taux de lipides dans le sang grâce à sa teneur en acides gras monoinsaturés et en acides oléiques.
Bien qu’il soit conseillé de la préférer aux beurres ou aux margarines qui contiennent deux fois plus de gras saturés, l’huile d’olive reste une matière grasse : il ne faut donc pas en abuser.

Il faut éviter les viandes rouges…

Il faut éviter les viandes rouges…

VRAI, mais… – On recommande souvent aux personnes ayant du cholestérol de réduire leur consommation de viande rouge. Ce conseil doit être nuancé : certaines viandes rouges sont plus riches que d’autres en lipides et en cholestérol. Les viandes qui contiennent plus de 10% de matières grasses doivent être évitées. De manière générale, pour faire baisser son cholestérol, il faut plutôt miser sur les protéines végétales (soja) que sur les poissons et les viandes.

La pomme est excellente contre le cholestérol…

La pomme est excellente contre le cholestérol…

VRAI – La pomme fait partie des alliés anti-cholestérol en raison de sa forte teneur en pectine et en fibres solubles, qui permettent de réduire l’absorption des graisses et des lipides par l’organisme. Peu calorique (environ 80 calories), la pommepossède en plus des vertus antioxydantes qui contribuent à limiter le risque demaladies cardio-vasculaires. Pour pouvoir observer un tel effet, il faut toutefois en consommer au moins 3 par jour.