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EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! – Le Nouvel Observateur

Créé le 18-09-2012 à 00h19 – Mis à jour le 19-09-2012 à 16h31
Photo du film "Tous cobayes ?".  (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)

Photo du film “Tous cobayes ?”. (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)

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(Cet article paraît dans le “Nouvel Observateur” daté du 20 septembre 2012) 
C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine “Food and Chemical Toxicology” – une référence en matière de toxicologie alimentaire – en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

Lourdement toxique et souvent mortel

Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait. 
En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (“Tous cobayes !”, Flammarion, en librairie le 26 septembre).

Nom de code In Vivo

Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.
Le récit de l’opération – nom de code In Vivo – évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des “gros sacs de jute” sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits “Sprague Dawley”. Bilan ? Glaçant : “Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur”.

Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l’herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM. 
Comparaison implacable : les rats nourris au maïs OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats nourris sans OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24e mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles nourries aux OGM sont touchées contre seulement 30% chez les sans-OGM.
Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats nourris aux OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…
 

Exiger des comptes

C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre (“La vérité sur les OGM, c’est notre affaire”, Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l’impact physiologique des OGM.
Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.

Une étude financée par Auchan et Carrefour

Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l’occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.
L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d’études de 100 à 150 millions d’euros chacune !

Le temps de la vérité

Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, “Tous Cobayes ?”, adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu’elles seront diffusées sur Canal+ (au “Grand Journal” du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.
Etude publié par la revue américaine “Food and Chemical Toxicology” :

Poison Protein and Consumer Reports – Nutrition Expert Alan Aragon Speaks: You Should Listen!

Poison Protein and Consumer Reports – Nutrition Expert Alan Aragon Speaks: You Should Listen!

A few weeks back, I wrote a Blog post describing Consumer Reports claim of Poison Protein Shakes. In this post, I gave you the important bullet points on a recent research study Consumer Reports did on 15 of the most popular protein supplements sold on the market today.
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At the conclusion of their study, Consumer Reports stated “All drinks in our tests had at least one sample containing one or more of the following contaminants: arsenic, cadmium, lead, and mercury. Those metals can have toxic effects on several organs in the body.”
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Essentially, Consmuer Reposts told us that what we were buying was poison protein. I have to admit, this report of poison protein really had me questioning my own personal use of protein supplements. But, just the thought of cutting out my Bio-Test: Metabolic Drive and At-Large Nutrition: Nitrean was depressing because I love my protein shakes!
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If it’s one thing I’ve learned about this kind of information given by Consumer Reports – It’s to always check other sources before coming to any personal conclusions. As they say “there’s always two sides to every story”. So, before I cut out my beloved protein shakes, I needed to consult with an expert in nutrition to get an informed opinion on the matter.
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I called my good friend, fellow Men’s Health contributor and nutritional research expert, Alan Aragon. I read everything Alan writes, from his Blog to his Research Review. You won’t find a better resource for non-biased, evidence based nutrition information you can immediately use than what you’ll find at Alan’s website. You’ll also get to see from his picture below, Alan is the original bro-master of the Derrick Zoolander, Blue Steel bro-pose.
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Now, without further delay – Here’s Alan Aragon’s exclusive NickTumminello.com article on the Consumer Reports claim of poison protein.
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Consumer Reports Isn’t Immune to Sensationalism
By Alan Aragon
http://alanaragon.com/researchreview
http://alanaragonblog.com
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A lot of people have asked me for my opinion of the infamous Consumer Reports (CR) July 2010 article on the supposed dangers (and relative uselessness) of protein supplements. For the most part I’ve responded like, “The city air is worse for you, so either move to the country or just relax & don’t sweat the small stuff.” However, when I was contacted with this same question by Nick, I thought to myself, “Holy crap, this is Nick Fricking Tumminello…it’s time to get serious.”
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Let’s take a look at the danger part first.
An important thing to consider is that Consumer Reports is not the end-all authority; it’s merely a single resource to be viewed as critically as any other. No information should be taken on blind faith (even mine!). An early example of CR’s fallibility was a dog food comparison in their February 1998 issue. Iams (one of the companies under CR scrutiny) presented proof that CR mismeasured various nutrient levels. Subsequently, CR published a correction the following month. There are other examples of CR’s mistakes in other industries, but suffice it to say that CR has steered clear of testing dog foods since this 1998 debacle. Assuming that they are the final word on food safety testing would be a hasty move.
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In response to CR’s recent protein supplement article, Greg Pickett, founder of Cytosport (maker of Musclemilk), made the valid point that, “…it must not be overlooked that the substances tested by Consumer Reports are naturally occurring in the environment, and it would be uncommon, if not impossible, not to detect the trace amounts reportedly found in any agricultural product, such as dairy products, fruits and vegetables.” [1]
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Also noted by Cytosport, CR slickly based its calculations of the United States Pharmacopeia (USP) permitted daily exposure limits on a bodyweight of 50 kg or 110 lbs [2]. Using the extreme low-end of adult bodyweight makes it easy to cook up a gripping tale and claim that the amounts exceed safety limits.
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Optimum Nutrition (maker of Gold Standard Whey & Platimum Hydrowhey) posted a response comparing the lead, arsenic, and cadmium content of more than 3-dozen ’regular’ foods with the protein powders tested by CR. The facts put things into perspective really quick. Many of these commonly consumed foods absolutely blow away the heavy metal content of the protein powders. Instead of selecting a few examples that stick out to me, I’d encourage anyone to have a look at the entire list, and then relax a little about your protein supps [3]. I personally don’t see any compelling reason to sacrifice the convenience of incorporating protein powder to meet your daily requirements.
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Now, let’s take a look at another protein-related claim made in the same issue.
In an article titled, “How much protein?” CR quotes a nutritionist saying, “The body can only break down 5 to 9 grams of protein per hour, and any excess that is not burned for energy is converted to fat or excreted, so it’s a ridiculous waste to be recommending so much more than you really need.” In short, this is simply a load of bunk prone to misleading people into thinking that anything beyond 5-9 grams of protein per hour will go to waste. I have no idea where this figure was pulled, but my guess is from somewhere that the sun don’t shine. For an in-depth look at the topic of protein consumption per meal, I’ve provided a link to a recent article of mine [4].
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Suffice it to say that the idea that protein dosing per meal should be limited to [insert your favorite mythical number here] is usually based on a gross misunderstanding of how the body works – combined with an unawareness of what’s been demonstrated in research. Those who choose to meet their protein needs with 2-3 meals will assimilate it just as effectively as those who get their allotment over 4-6 meals. Digestion/absorption is an efficient process whose duration varies according to the size of the dose (our digestive system is way smarter than we give it credit for). Therefore, individual preference should ultimately dictate protein dosing per meal. Don’t you love it when simplicity wins?
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References
1) Greg Pickett [Statement by]. May 30, 2010. http://www.cytosport.com/wp-content/uploads/2010/05/cytosportstatement1.pdf
2) Cytosport. Update: Information on the Consumer Reports Article on Protein Shakes. June 3, 2010. http://www.cytosport.com/news/press
3) Optimum Nutrition. How safe is your protein? May 2010. http://www.optimumnutrition.com/news.php?article=874
4) Aragon A. Is there a limit to how much protein the body can use in a single meal? Wannabebig, Feb 22, 2010. http://www.wannabebig.com/diet-and-nutrition/is-there-a-limit-to-how-much-protein-the-body-can-use-in-a-single-meal/
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About Alan

Alan Aragon has over 15 years of success in the fitness field. He earned his Bachelor and Master of Science in Nutrition with top honors. Alan is a continuing education provider for the Commission on Dietetic Registration, National Academy of Sports Medicine, American Council on Exercise, and National Strength & Conditioning Association. Alan recently lectured to clinicians at the FDA and the annual conference of the Los Angeles Dietetic Association. He maintains a private practice designing programs for recreational, Olympic, and professional athletes, including the Los Angeles Lakers, Los Angeles Kings, and Anaheim Mighty Ducks. Alan is a contributing editor and Weight Loss Coach of Men’s Health magazine. Alan writes a monthly research review providing of the latest science on nutrition, training, and supplementation. Visit Alan’s blog to keep up with his latest shenanigans.

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